Pourquoi fabriquer un composteur en bois esthétique ?
Le compostage est une pratique essentielle pour réduire les déchets ménagers tout en obtenant un amendement naturel pour ton jardin. Fabriquer ton propre composteur te permet de l’adapter à l’espace disponible, de l’intégrer harmonieusement dans ton extérieur et de maîtriser sa conception. Le bois, matériau naturel et recyclable, s’intègre idéalement dans un jardin tout en assurant une bonne aération du compost.
Matériel nécessaire
- Quatre planches de bois non traité (de préférence du douglas, mélèze ou châtaignier pour leur résistance naturelle à l’humidité ; dimensions usuelles : 100 x 25 x 2 cm, à ajuster selon tes besoins)
- Chevrons (5 x 5 cm) pour l’ossature
- Vis inoxydables (résistantes à la corrosion)
- Charnières pour le couvercle
- Tourillons ou tasseaux pour renforcer l’assemblage
- Perceuse-visseuse, scie, mètre, crayon, équerre, ponceuse
- Grille fine (optionnelle) pour le fond
Veille à utiliser du bois non traité chimiquement afin d’éviter toute contamination du compost. La filière ADEME recommande le bois brut certifié FSC ou PEFC.
Étape 1 : Préparer le bois
- Ponçons minutieusement toutes les planches pour éliminer échardes et aspérités.
- Découpe les chevrons à la hauteur souhaitée pour le futur composteur (généralement 80 cm à 1 m).
Étape 2 : Monter le cadre
- Dispose un chevron à chaque angle. Visse les planches pour former les quatre côtés du composteur en laissant un interstice de 2 cm pour assurer l’aération du compost. Commence par un des côtés longs, puis assemble perpendiculairement les côtés courts, continue jusqu’à avoir un cadre en carré ou rectangle.
- Renforce la structure avec des tasseaux à l’intérieur de chaque angle.
Étape 3 : Installer le fond
- Fixe une grille fine ou espace des tasseaux pour faciliter l’écoulement de l’eau et la circulation de l’air tout en empêchant l’intrusion de nuisibles.
Étape 4 : Installer le couvercle
- Assemble plusieurs planches sur deux tasseaux pour constituer un couvercle adapté à la dimension du composteur.
- Fixe-le à l’aide de charnières sur la partie arrière du bac. Prévoyons une poignée ou une cale de maintien.
Étape 5 : Finitions esthétiques
- Ponçons à nouveau les arrêtes saillantes.
- L’application d’une huile naturelle (type huile de lin) sur les surfaces extérieures protège le bois et accentue sa teinte sans impact nocif sur le compost.
- Pour harmoniser le composteur à ton jardin, tu peux peindre ou lasurer l’extérieur avec un produit éco-certifié.
Conseils de pose et d’utilisation
- Positionne ton composteur à l’ombre ou à mi-ombre, sur un sol terreux (jamais sur béton ou bitume) pour permettre l’accès des vers et micro-organismes indispensables à la décomposition.
- Prévoyons un accès facile pour retourner le compost à l’aide d’une trappe basse amovible ou d’une façade amovible (pour les plus motivés).
- Pense à alterner matières sèches (feuilles mortes, tailles de haies) et matières humides (épluchures, marc de café) selon les recommandations de l’Agence nationale de la transition écologique.
Entretien et durabilité
Un brossage annuel des résidus et un contrôle de l’état du bois allongeront la durée de vie du composteur. Selon l’essence choisie et l’exposition, un composteur bien construit peut durer de 7 à 15 ans.
Pour aller plus loin : Accessoires utiles pour le compostage
Pour t’aider à bien démarrer ton compostage, équipe-toi d’outils et d’accessoires adaptés. Voici une sélection de produits pour compléter ton installation :
Pulvérisateur à pression préalable KIMA 9 pour un arrosage précis et efficace
Extension pour tarière MAKITA E-07325 longueur 540mm idéale pour des forages profonds
Conclusion
Fabriquer un composteur esthétique en bois te permet de valoriser tes déchets organiques tout en contribuant à la biodiversité de ton jardin. Respecte les étapes de fabrication, privilégie des matériaux non traités et intègre ton composteur à l’aménagement de ton espace extérieur pour un rendu aussi utile qu’agréable à l’œil. En suivant ce tutoriel, tu participes activement à une gestion raisonnée des ressources naturelles, selon les bonnes pratiques d’écologie au jardin.
